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Guy, photo sensible

Nidification

A l’occasion du confinement, j’ai expérimenté  « l’affût photographique » celui qui est bien décrit par Philippe Tesson dans le « La panthère des Neiges » . c’est, en fait, le photographe animalier Fréderic Rebeyrolle qui m’a donné envie de me mettre à l’affut ici.
Il ya un nichoir que  j’ai construit il y a quelques  années spécialement  pour mésanges , installé à portée de vue de la maison, et suspendu pour éviter les chats. Mon « camouflage » se situe derrière les vitre de la porte fenêtre, à l’intérieur de la maison. Il m’a fallu pousser  un peu un  meuble pour installer un trépied avec un appareil équipé d’un téléobjectif  (70-200 ou 100-400mm prêté par un ami).  Donc un affut confortable pour saisir au début d’Avril 2020, les allées et venues d’un couple de mésanges….

Beaucoup de photos et  l’incertitude des résultats.

Pour  aboutir à quoi ? Non, ce ne peut pas être  une décomposition du mouvement tel que l’a découvert Eadweard Muybridge au 19 ème siècle (1878) ni un découpage  de photos  à partie d’un  ralenti d’un film ou d’une vidéo  ;  un seul clic (ma règle éthique) par scène.  Recomposer les scènes pour arriver à un ensemble donc !, de façon idéelle ou idéale comme une séquence d’images trop rapide  à mémoriser. Encore faut il que l’ensemble soit vraisemblable. L’art « photographique » est une illusion mais une illusion vraie.